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LA MALADIE DE LYME

 

Maladie de Lyme : quand les tiques attaquent

Sylvie Riou-MilliotPar Sylvie Riou-Milliot

Publié le 17-05-2015 à 11h00

Provoquée par une morsure de tique, cette infection bactérienne peut se révéler très handicapante. Décryptage d’une maladie protéiforme et très controversée à l’heure où les promenades dans les bois vont exposer des milliers de personnes.
La tique a une taille qui varie de 3 mm à 30 mm, selon les espèces. Elle se nourrit du sang de son hôte. © CAVALLINI JAMES / BSIP / AFPLa tique a une taille qui varie de 3 mm à 30 mm, selon les espèces. Elle se nourrit du sang de son hôte. © CAVALLINI JAMES / BSIP / AFP


Maladie de Lyme : comment éviter les morsures de tique ?
La tique transmet (aussi) parasites et virus
NUMÉRIQUE. Cet article est extrait du magazine Sciences et Avenir n°819, en vente en mai 2015. Le magazine est également disponible à l'achat en version numérique via l'encadré ci-dessous.

Mystérieuse maladie de Lyme... Transmise par les tiques porteuses de la bactérie Borrelia, cette infection (aussi appelée borreliose de Lyme) tire son nom d’une petite bourgade du Connecticut (États-Unis) où ont été décrits, à la fin des années 1970, les premiers cas cliniques. Cette affection est responsable de problèmes cutanés, neurologiques, articulaires et — exceptionnellement — cardiaques et oculaires. Mais avec au moins 70 symptômes possibles, le diagnostic de la maladie est très difficile à poser. Et les tests sanguins, controversés, sont souvent mal utilisés. Résultat : les traitements sont fréquemment prescrits trop tard. Une problématique propre à alimenter controverses et débats passionnés. Les associations de malades estiment en effet que déni médical et omerta des autorités de santé sont responsables d’une large sous-estimation des cas et d’une mauvaise prise en charge de la maladie, sources d’errance médicale. Pour les autorités médicales, au contraire, le nombre de personnes infectées est stable et celles-ci peuvent être le plus souvent guéries par la prise d’antibiotiques durant trois semaines.

Différents rapports ont bien tenté de mettre un peu d’ordre dans ce tableau, le dernier en date étant celui du Haut Comité de santé publique (HCSP) remis en décembre 2014. Il plaide, entre autres, pour une meilleure information des patients et des médecins vis-à-vis d’une affection qui a même été à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. En février 2015, un projet de loi soumis par 70 députés a demandé la mise en place d’un plan national sur cinq ans. En vain. Le projet a été enterré. Et il n’y a bien que les mesures de prévention qui fassent aujourd’hui l'unanimité (voir encadré ci-dessous).

Des gestes simples pour éviter la morsure
En forêt, il est indispensable d’adopter des vêtements couvrants et de ne pas s’asseoir dans l’herbe pour éviter les morsures de tiques. Au retour, bien s’examiner sur tout le corps (notamment dans les plis et le cuir chevelu) et être attentif à son état général dans les semaines qui suivent. En cas de découverte d’une ou plusieurs tiques, les retirer au plus vite avec des pinces fines ou, mieux, un tire-tique (vendu en pharmacie), afin d’éviter que la tête ne reste dans la peau. Et, contrairement à une idée reçue, ne pas se servir d’éther ou d’alcool car ils peuvent provoquer un stress chez l’acarien, l’incitant alors à mordre plus fort ou à régurgiter davantage de salive potentiellement infectée.

70 symptômes différents ont été décrits

Des dizaines de symptômes mal repérés Tout commence souvent par une simple balade en forêt où, la plupart du temps sans s’en rendre compte, nombre de promeneurs se font mordre par une tique. Quelques jours plus tard apparaît — ou non —, une éruption cutanée rouge, circulaire, qui se déplace en s’élargissant (érythème migrant), seul signe caractéristique de la maladie. Cette éruption, qui devrait donner l’alerte, n’est présente que dans 60 % des cas et peut ne pas être remarquée par le patient, ni recherchée par le médecin… Sa régression, toujours spontanée et survenant en quelques jours, ne signe par pour autant la guérison. Or, si le traitement n’est pas aussitôt prescrit, la maladie peut évoluer dans 15 à 20 % des cas vers des atteintes distantes de la morsure, voire prendre un caractère chronique.

La maladie de Lyme, c’est finalement un peu tout et n’importe quoi" - Pr Benoît Jaulhac

Elle suit alors trois phases (voir le schéma ci-dessous), étalées sur des mois ou des années, à l’instar de la syphilis causée par le tréponème, autre bactérie du type spirochète, très proche de Borrelia. Au total, plus de 70 symptômes ont été décrits, aucun n’étant vraiment spécifique. De plus, des susceptibilités individuelles pourraient jouer sur la rapidité d’évolution de la maladie. "Nous avons besoin de recherche pour comprendre si celle-ci dépend du patient, de la souche bactérienne en cause ou d’autres facteurs", pointe le Pr Benoît Jaulhac, responsable du centre national de référence de la Borrelia (Strasbourg). "La maladie de Lyme, c’est finalement un peu tout et n’importe quoi", aime à résumer pour sa part le Pr Christian Perronne, responsable du service des médecines infectieuses à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), l’un des rares médecins hospitaliers à avoir rejoint le combat des associations de malades pour une meilleure prise en charge de cette affection complexe.



Des tests diagnostiques controversés

Pour ne rien simplifier, aucun test diagnostique biologique fiable n’est disponible. Car Borrelia, présente en trop faible quantité, n’est pas détectable dans le sang. Les médecins doivent donc recourir à des tests sanguins indirects. Ces sérologies dites Elisa ou Western Blot (WB) détectent, comme c’est le cas pour de nombreuses autres maladies infectieuses, la présence d’anticorps, témoins d’une rencontre de l’organisme avec l’agent pathogène. Mais les tests disponibles (plus de 30 !) présentent des performances variables. Résultat : "ils ne permettent pas d’atteindre ce que l’on appelle un “gold standard” [référence]", souligne le dernier rapport du HCSP. Ces tests font d’ailleurs l’objet d’une analyse toujours en cours par l’Agence nationale de sécurité médicale.

En France, leur utilisation — et donc leur remboursement — demeure très encadrée et est âprement discutée par les associations de patients qui contestent tant leur intérêt que leur étalonnage. Dans la pratique, en cas de doute diagnostique, la réglementation et les recommandations européennes prévoient en effet dans un premier temps la pratique d’un test Elisa. En cas de négativité, le diagnostic de maladie de Lyme est, a priori, écarté. Et c’est uniquement en cas de positivité qu’un WB, plus spécifique, est demandé pour confirmation. Or Elisa est souvent d’interprétation difficile d’autant que les anticorps apparaissent tardivement dans cette maladie : ils ne sont présents qu’une fois sur deux dans les trois premières semaines après la morsure, alors qu’ils le sont à plus de 70 % dans la phase secondaire et tertiaire. "Les tests sont souvent demandés trop tôt, au stade de l’érythème migrant où ils n’ont aucun intérêt", insiste le Pr Jaulhac. Enfin, les anticorps persistant longtemps dans le sang, même avec un traitement efficace, ils peuvent aussi être le témoin d’une contamination ancienne, pas forcément en lien avec les symptômes récents des patients. Il s’ensuit une errance médicale très préjudiciable, d’autant que les patients vivent douloureusement la réputation de malades imaginaires qui leur est souvent faite, certains ayant même subi des hospitalisations abusives en psychiatrie.

Des traitements longs et difficiles à suivre

Une conférence de consensus — autrement dit une commission d’experts chargée d’établir une position collective — a rendu en 2006 un avis formel sur la question des traitements. Selon celui-ci, une prise quotidienne d’antibiotiques pendant trois semaines permet d’éliminer la bactérie dans 95 % des cas. Certes… mais à une condition : que le traitement soit prescrit tôt. Car pour les phases tardives, si d’autres antibiotiques sont possibles, l’efficacité est moins bonne. En pratique, nombreux sont les patients qui se plaignent encore de symptômes multiples une fois la cure achevée. Ce qui entretient le doute sur l’efficacité du traitement recommandé.

Aux États-Unis, la moitié des praticiens choisissent ainsi de prescrire un traitement sur une période plus longue que celle officiellement recommandée. Les médecins français font-ils de même ? Impossible de le savoir, aucun chiffre n’étant disponible et aucune enquête officielle de terrain n’ayant été entreprise pour l’établir. Pour le Pr Jaulhac, "les traitements sont souvent prescrits trop tard, à des doses insuffisantes et ne sont pas forcément suivis pendant les 21 jours recommandés", argumente le biologiste. "Nombreux sont les patients qui évoquent des guérisons partielles ou des rechutes fréquentes", précise le Pr Perronne.

Les prescriptions alternatives en procès

Les multiples incertitudes tant diagnostiques que thérapeutiques forment un terreau pour les offres alternatives. Souvent des "cocktails" très atypiques, mélangeant antiallergiques, antipaludéens, huiles essentielles, plantes ou médicaments utilisés pour traiter… les troubles de l’érection. Ces prescriptions, qui soulagent beaucoup de patients, sont faites par des médecins ou des pharmaciens qui prennent le risque de se voir accusés d’escroquerie à l’assurance-maladie ou d’exercice illégal, au grand dam des associations qui demandent que cessent ces "persécutions". Un pharmacien et son associé ont été condamnés à Strasbourg en novembre 2014, respectivement pour escroquerie et pour exercice illégal. Le premier était accusé d’avoir abaissé le seuil de réactivité d’Elisa et prescrit des tests en dehors des règles officielles. Le deuxième d’avoir vendu un produit non autorisé.

 

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GREFFE DU COEUR ARTIFICIEL

 

Munie du plus petit cœur artificiel du monde, elle reçoit (avec succès) une greffe

Pour la première fois, une patiente dotée de ce cœur artificiel total et temporaire a été transplantée avec succès. Une véritable prouesse médicale.

C'est une première mondiale : une femme de 44 ans, munie du plus petit cœur artificiel au monde, a reçu avec succès une greffe de cœur au Centre médical UCLA (Los Angeles). Ce cœur artificiel (nommé "50cc SynCardia"), total et temporaire, a été conçu par l'entreprise privée SynCardia pour les patients de petite taille (comprenant la plupart des femmes, des hommes et de nombreux adolescents) souffrant d'insuffisance cardiaque sévère. Ce dispositif fournit un soutien mécanique jusqu'à ce que le patient puisse bénéficier d'une greffe.
Sa santé se détériorait si rapidement qu'elle n'aurait pas survécu à l'attente d'une greffe"
PATHOLOGIE. La patiente, nommée Nemah Kahala, a été transférée au centre médical en mars 2015. Elle souffrait d'une cardiomyopathie restrictive, une maladie rare qui empêche le cœur de s’étirer convenablement (ce qui réduit la quantité de sang qui pénètre dans les cavités cardiaques) et se trouvait dans un état "critique" : son insuffisance cardiaque était si avancée que la chirurgie cardiaque ne pouvait pas l'aider. La patiente a été placée immédiatement sous oxygénation par membrane extra-corporelle, une technique extracorporelle qui fournit une assistance en oxygène tant sur le plan cardiaque que respiratoire, mais elle n'est utilisable qu'une dizaine de jours. En effet, passé ce délai, les organes du patient commencent à se détériorer.

Le compte à rebours était donc lancé pour les médecins, qui devaient gagner du temps en remplaçant le cœur défaillant de Nemah Kahala par un cœur artificiel alors qu'elle était sur liste d'attente pour une transplantation cardiaque. "Sa santé se détériorait si rapidement qu'elle n'aurait pas survécu à l'attente d'une greffe", a déclaré dans un communiqué son chirurgien, le Dr Abbas Ardehali. Problème : sa cavité thoracique était trop petite pour qu'elle puisse recevoir la seule prothèse approuvée pour les personnes en attente d'une greffe par l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et nommée "70cc SynCardia"). Depuis 2004, cette grande prothèse a été implantée sur plus de 1.440 patients dans le monde. Toutefois, pour une utilisation d'urgence, la FDA a autorisé les médecins à lui implanter le cœur artificiel expérimental de petite taille, le "50cc SynCardia" (à gauche sur le schéma ci-dessous ; à droite, un cœur humain).


OPÉRATION. L'opération a durée deux heures. Puis Nemah Kahala a été hospitalisée dans l'unité de soins intensifs du Centre médical UCLA et a finalement commencé une thérapie physique quotidienne pour se préparer à une greffe. Deux semaines plus tard, elle a été de nouveau mise sur liste d'attente. Au bout d'une semaine, un cœur était disponible. La greffe a été réalisée avec succès et Nemah Kahala est sortie de l'hôpital en avril 2015. Elle se porte bien, selon le Centre médical. Ce dernier prévoit très prochainement le recrutement de patients pour un essai clinique.

                                                                                   par  LISE  LOUMÉ

 

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LES VITAMINES

 

LES  VITAMINES

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DYSLEXIE

 

Dyslexie : des outils innovants de remédiation
1 juin 2015 1 commentaire

Un projet d'aide à la remédiation dans la dyslexie sera exposé lors d'Innovatives SHS, le salon de valorisation des sciences humaines et sociales du CNRS, les 16 et 17 juin à Paris. Présentation.

Nathalie Bedoin est enseignant-chercheur, Laboratoire Dynamique Du Langage, et travaille sur un projet d’aide à la remédiation dans la dyslexie, qui sera présenté lors du Salon Innovatives SHS du CNRS, les 16 et 17 juin prochains à Paris Porte de la Villette.
Pouvez-vous nous présenter votre laboratoire ?
Le Laboratoire Dynamique Du Langage est une UMR CNRS-Université Lyon 2 qui explore l’articulation entre la diversité des milliers de langues parlées dans le monde et l’universalité de la capacité langagière humaine. Les recherches menées sont au cœur d’enjeux de société majeurs, tels que la compréhension du développement linguistique de l’enfant et des pathologies du langage, la documentation des langues et de leurs changements, la compréhension des origines du langage. Le Laboratoire traite des questions de recherche fondamentale en combinant les apports de la linguistique, des neurosciences, de la neuropsychologie, et des sciences de l’ingénieur, souvent en lien avec des services hospitaliers et le monde scolaire. Il conduit aussi des recherches de terrains sur tous les continents, notamment pour décrire et comprendre le fonctionnement de langues en danger, sources d’informations sur l’origine de l’homme et les flux migratoires qui ont abouti à la répartition actuelle des hommes sur la planète.
Qu’est-ce que la dyslexie, touche-t-elle beaucoup de personnes, et pourquoi avoir choisi de travailler spécifiquement sur ce trouble ?
La dyslexie développementale est une pathologie de l’apprentissage du traitement de l’écrit qui survient en dehors d’un retard intellectuel, d’un trouble neurologique, d’une scolarisation inadéquate ou d’un manque de motivation. Selon le type de dyslexie, les difficultés sont de nature variable : une grande lenteur pour identifier les mots écrits, l’incapacité d’apprendre les relations entre les lettres et les sons de la langue débouchant sur des erreurs du type « vapeur » lu comme « fabeur », des inversions (« partie » lu « pirate ») ou des omissions de lettres dans le mot, des migrations de lettres entre les mots, l’impossibilité d’identifier et de mémoriser l’orthographe de mots irréguliers comme « monsieur », de nombreuses fautes d’orthographe. Il s’agit d’un trouble durable, mais pour lequel une prise en charge en orthophonie est possible, de même que des aménagements dans la présentation des documents écrits. Selon les enquêtes, 5 à 10% des enfants seraient concernés. Longtemps considérée comme une pathologie ayant une cause unique (un traitement imprécis des sons du langage entravant l’apprentissage de correspondances claires entre les lettres et les phonèmes), l’existence de diverses formes de dyslexies développementales est aujourd’hui reconnue : la dyslexie phonologique, de surface, ou mixte. Elles résultent de déficits cognitifs souvent difficiles à déceler dans la vie quotidienne, dans le domaine des sons de la langue, mais aussi de l’attention. Par exemple, la dyslexie de surface se caractérise par une difficulté à mémoriser la forme orthographique précise des mots et à les lire de façon automatique, ce qui conduit à un déficit de lecture des mots irréguliers (qui ne se prononcent pas comme ils s’écrivent, par exemple «femme »), et à une lenteur anormale pour lire les mots fréquents réguliers, comme « madame ». De telles difficultés ne s’expliquent pas par des difficultés phonologiques, mais par des déficits attentionnels.
Quel est le caractère innovant de votre projet, et comment concrètement peut-il aider les élèves et personnes souffrant de dyslexie ?
Notre projet propose un test (SIGL) et un ensemble d’exercices informatisés (SWITCHIPIDO) permettant de diagnostiquer et de remédier à un déficit attentionnel fréquent dans la dyslexie de surface : une difficulté à inhiber l’information sur les détails visuels et un traitement trop peu spontané de l’organisation d’une scène visuelle… par exemple l’organisation des lettres d’un mot. Ces déficits peuvent expliquer pourquoi les enfants ne traitent pas correctement la position relative des lettres : ils sont trop attirés par l’identité d’une lettre du mot, au détriment de la prise en compte de la structure du mot. Il existe peu d’outils pour appréhender ce type de dyslexie, mais ces logiciels ont été intégrés avec succès dans des prises en charge orthophoniques et ont amélioré ces capacités attentionnelles et la lecture. Il s’agit de jeux informatisés amenant l’enfant à s’intéresser aux relations entre les éléments d’un objet pour l’identifier. Ces exercices ne portent pas sur des lettres mais, par exemple, sur des dessins hiérarchisés. Devant un grand cœur constitué de petites étoiles, il faut par exemple se concentrer sur les relations entre les petites formes (étoiles) pour répondre à une question sur l’identité de la grande forme (cœur). Ces activités favorisent un traitement spontané de la structure visuelle, compétence importante pour prendre en compte la position des lettres d’un mot. L’efficacité de l’entraînement se manifeste par des progrès en lecture, surtout pour les mots irréguliers très fréquents en français, et par une stratégie de lecture moins morcelée.

 

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