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QU'EST-CE QUE L'HISTOIRE CULTURELLE |
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Qu'est-ce que l'histoire culturelle?
"L'histoire culturelle est à la mode. Ce n'est pas sans raison. Ce n'est pas sans danger non plus, d'autant qu'on pourrait la confondre avec une autre formule à succès, en terre anglo-saxonne cette fois, celle des Cultural studies. La culture étant entendue ici comme ensemble des représentations collectives propres à une société, l'histoire culturelle peut se définir comme histoire sociale des représentations. Elle se distingue ainsi des histoires qualitatives (histoire des arts, des sciences, des ""idées""...), articulées sur le jugement de valeur et attachées à la recherche prioritaire de la singularité.
S'en déduit un attachement à la dimension collective des phénomènes et à la démarche environnementaliste, qui fait de l'histoire culturelle une discipline préoccupée du mesurable (sinon du quantifiable) et du médiatique (au sens d'une histoire de la mise en relation). Une telle définition permet de répondre aux objections tenant à la nature de l'enquête jugée par certains trop limitative, aussi bien, a contrario, qu'au soupçon d'un impérialisme du culturel. "
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CERVEAU ET COMPORTEMENT. |
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De la biologie comme science historique
Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportement
Session Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel Gachelin
Whewell, qui forgea le premier l'expression «philosophie de la biologie» en 1840, voyait dans la biologie une authentique «science», c'est-à-dire une connaissance de dégager des relations constantes et universelles. Il ne rangeait pas dans le champ des connaissances «palétiologiques» ou «historiques», c'est-à-dire des disciplines telles que la géologie ou la paléontologie, dont les énoncés généraux n'ont jamais de sens qu'en référence à des séries d'événements irréversibles.
Dans de telles sciences (sensu lato), l'explication ne consiste pas à subsumer les faits sous des lois universelles, mais à expliquer au moyen de schèmes de causalité historique (l'événement x est la cause prochaine de l'événement y, qui est la cause de z, etc.). De nombreux philosophes contemporains ont désormais une vision philosophique des sciences de la vie qui est exactement l'inverse de celle qu soutenait Whewell. Il est devenu problématique d'interpréter les généralisations des sciences biologiques comme des lois. La plupart, sinon toutes les généralisations, apparaissent comme contingentes par rapport à des portions définies de l'espace - temps. Aussi la biologie estelle alors qualifiée comme une science historique. L'objet de cette communication est d'examiner les arguments en faveur de cette thèse, et ses limites.
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LE RETOUR DU MYTHE. |
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Le retour du mythe - Implications d'une résurgence
En Occident le mythe fut disqualifié par vingt-cinq siècles de culture " socratique ". L'on assiste dès la fin du XIXe siècle avec Frazer, Nietzsche, Freud, Bachofen, Wagner, etc. à une nette réhabilitation du mythe et de ses procédures redondantes et analogiques.
Le retour en force implique les " réceptions " culturelles nouvelles qui les permettent : topiques en profondeur de la psychologie, raz-de-marée des techniques " vidéo ", effondrement " ethnologique " des colonialismes et surtout fulgurante révolution d'un " Nouvel Esprit Scientifique " (G. Bachelard), qui dans les domaines des sciences paradignmatiques de l'Occident (Einstein, Planck, Bohr, d'Espagnat, Costa de Beauregard, etc.), bouleversent totalement les fondements de la logique " aristotélicienne " et font tomber le mur du " tiers exclu " et les obstacles qui séparent une Raison classique des audaces de la " folle du logis ".
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L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES. |
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L'enseignement des sciences.
Ces progrès technologiques de la fin du XXe siècles ont amené des améliorations considérables, et tout particulièrement dans les sociétés industrialisées, que ce soit pour la longévité, la santé, la qualité de vie, la communication, les transports, les loisirs, etc. Pourtant, c'est au moment où les thèses positivistes du XIXe siècle pourraient trouver une éclatante justification que la confiance dans la science est à son niveau le plus bas, que le progrès scientifique et technique suscite la crainte de nos concitoyens, que les jeunes se détournent des carrières scientifiques et techniques au point que la recherche et l'industrie en viennent à manquer de ressources humaines.
De même que l'école de Jules Ferry avait apporté une contribution essentielle à l'essor scientifique et technique depuis la fin du siècle dernier et sans doute jusqu'aux trente glorieuses, l'enseignement actuel des sciences, que ce soit dans l'enseignement primaire, secondaire ou supérieur, porte une part de responsabilité dans la désaffection et la défiance dont elles souffrent aujourd'hui. Plus précisément, l'enseignement actuel des sciences, particulièrement mais pas uniquement en France, connaît un triple échec : il ne réussit pas à faire acquérir à chaque citoyen la culture scientifique de base indispensable à des choix éclairés ; il réussit mal à apprendre à chaque travailleur à utiliser les méthodes et les résultats scientifiques dans sa vie professionnelle ; il réussit peu - en tout cas insuffisamment - à former des chercheurs audacieux, intuitifs et innovants. On analysera ces trois échecs du présent à la lumière du passé et on discutera des lignes de solution à explorer.
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